
Le fils de Biden va plaider non coupable de détention illégale d'arme
Le Journal de Montréal
Le fils du président américain Joe Biden, Hunter, va plaider non coupable de détention illégale d'arme, a indiqué son avocat dans un document rendu public mardi.
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Hunter Biden, 53 ans, est accusé d'avoir menti en remplissant des formulaires pour l'acquisition d'une arme à feu en 2018, dans lesquels il niait la dépendance qu'il a reconnue par la suite.
Son avocat, Abbe David Lowell, demande dans un courrier adressé au juge, Christopher Burke, de permettre à son client, résident de Californie (ouest), d'effectuer sa première comparution non pas dans le Delaware où se trouve le tribunal, mais en distanciel.
«M. Biden plaidera non coupable et il n'y a aucune raison qu'il ne puisse pas prononcer ces deux mots par visioconférence», assure son conseil.
Son inculpation dans ce dossier, le 14 septembre, est intervenue deux jours après l'ouverture de la procédure d'enquête en destitution engagée par la majorité républicaine à la Chambre des représentants contre le président démocrate.
Les parlementaires conservateurs reprochent à Hunter Biden d'avoir fait des affaires douteuses en Ukraine et en Chine en capitalisant sur les réseaux et le nom de son père.
Mais ils vont encore plus loin en s'interrogeant sur de possibles motivations inavouables aux pressions exercées sur Kiev par Joe Biden en tant que vice-président de Barack Obama pour obtenir le limogeage du procureur général ukrainien, Viktor Chokine.
L'éviction du procureur en 2016 faisait suite à des efforts coordonnés des États-Unis avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI), qui l'accusaient de couvrir la corruption et de saboter les réformes du gouvernement.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.