Le cruel cercle de la vie
Le Journal de Montréal
Ce ne sont pas tous les athlètes qui ont la chance de choisir le moment de leur retraite. Pour tous les Martin St-Louis qui quittent lorsqu’ils sentent que leur niveau de jeu ne correspond plus à leurs propres attentes, il y a les Mathieu Perreault qui, lentement, se voient pousser vers la sortie.
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« Ce n’est jamais facile de vivre cette expérience-là. Quand Mathieu est arrivé, il y avait des vétérans qui vivaient cette situation. C’est la roue qui tourne. Un jour, c’est à ton tour de voir que des gars poussent pour entrer dans la LNH », a analysé St-Louis.
En raison des absences de Jake Evans (virus), de Joel Armia (parti en Finlande pour des raisons familiales) et de Michael Pezzetta (suspension), Perreault affrontera le Wild après neuf matchs sur la passerelle.
Limité à deux matchs au cours des 16 derniers, il sautera sur la glace pour la première fois depuis le 29 mars.
« Je veux profiter de chaque moment. Je ne sais pas quand j’aurai une autre occasion de jouer dans la LNH, a indiqué Perreault au terme de l’entraînement matinal du Canadien. J’aime ça jouer au hockey. C’est ce que j’ai le goût de faire. Je suis content d’avoir une occasion au Centre Bell. »
Le Drummondvillois de 34 ans ne s’attendait certainement pas à devoir passer le plus clair de son temps dans les gradins lorsqu’il s’est entendu avec Marc Bergevin en juillet dernier.
Garder le sourire
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.