
Le Congrès américain toujours paralysé par une fronde d'élus trumpistes
Le Journal de Montréal
Deux ans après l'assaut du Capitole, le Congrès américain se retrouve plongé vendredi dans un autre type de chaos, complètement paralysé par la fronde d'une vingtaine d'élus trumpistes, qui bloque l'élection d'un président.
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Le républicain Kevin McCarthy, favori pour remplacer Nancy Pelosi à ce poste, s'accrochait toujours à sa candidature au début d'un quatrième jour de négociations. Les débats doivent reprendre à 12h dans l'hémicycle de la Chambre des représentants.
«Frange extrême»
L'élu de Californie est suspendu au bon vouloir de membres de la frange la plus conservatrice de son parti, qui profitent de la très fine majorité républicaine décrochée aux élections de mi-mandat de novembre pour poser leurs conditions.
L'occasion, pour les démocrates, de dénoncer la mainmise des fidèles de Donald Trump - dont beaucoup refusent toujours de reconnaître sa défaite en 2020 - sur le parti républicain, deux ans après l'attaque menée par ses partisans contre le siège du Congrès.
«Le chaos qui règne à la Chambre des représentants n'est qu'une autre illustration de la façon dont une frange extrême (...) les empêche de gouverner», a assuré le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.
L'anniversaire de l'assaut du Capitole «devrait servir de signal au parti républicain pour qu'il rejette le trumpisme qui le conduit d'échec en échec», a-t-il estimé dans un communiqué.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.