
Le Canadien souhaite que l’histoire se répète... un peu
Le Journal de Montréal
En encaissant un troisième revers en autant de sorties depuis le début de la saison, le Canadien de Montréal a «accompli un exploit» qu’il n’avait pas réalisé depuis 26 ans, mais cette disette ne garantit pas une exclusion des prochaines séries.
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Ayant plié l’échine 3 à 1 devant les Rangers de New York, samedi, le Tricolore connaît un départ de 0 en 3 - sans un seul point au classement - pour la sixième fois de son histoire. Toutefois, dans les quatre derniers cas du genre recensés, l’équipe a atteint les éliminatoires. Une fois, soit en 1927, elle s’est même rendue au deuxième tour.
La quasi-totalité de ses partisans ne se souviennent pas des campagnes 1920-1921, 1926-1927, 1934-1935 et 1938-1939. En revanche, plusieurs se rappellent de la dernière campagne marquée par un début aussi lamentable du Bleu-Blanc-Rouge. C’était au cours de la rocambolesque saison 1995-1996.
En fait, la formation montréalaise avait échappé ses cinq premières rencontres du calendrier régulier. D’ailleurs, certains des quatre premiers échecs avaient été pour le moins cinglants : après un revers de 7 à 1 aux mains des Flyers de Philadelphie au Forum, elle s’était inclinée 6 à 1 et 3 à 1 devant respectivement les Panthers de la Floride et le Lightning de Tampa Bay. De retour en ville, le Canadien avait de nouveau plié, 4 à 1 contre les Devils du New Jersey. Cette dernière défaite a été de trop et trois jours plus tard, le 17 octobre 1995, le président Ronald Corey congédiait le directeur général Serge Savard et l’entraîneur-chef Jacques Demers.
Le début de la fin
Les deux hommes ont été remplacés par Réjean Houle (DG) et Mario Tremblay (instructeur-chef) et l’arrivée de ceux-ci, confirmée au lendemain d’un nouvel échec sur la patinoire, a donné les effets escomptés dans l’immédiat. Le club a signé six gains consécutifs et 12 à ses 14 affrontements suivant les changements pour éventuellement prendre le sixième rang de l’Association de l’Est avec un total de 90 points.
Néanmoins, aux yeux de plusieurs, cette saison a marqué le début de la fin des belles années du Canadien, surtout à cause de la célèbre transaction ayant envoyé Patrick Roy à l’Avalanche du Colorado le 6 décembre 1995. Débarqué dans la métropole québécoise, le gardien Jocelyn Thibault a tant bien que mal mené les siens en séries le printemps suivant, mais il a mordu la poussière au premier tour, le Tricolore perdant en six duels face aux Rangers.

L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.

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Le superbe début de saison de Félix Auger-Aliassime s’est poursuivi, vendredi à Dubaï. Pour une troisième fois cette saison, le Québécois a atteint la finale et il sera samedi en quête de son titre le plus prestigieux de la campagne et sera en quête d'un premier titre ATP 500 sur surface dure extérieure.