Le Canadien et les mises en jeu: un important problème à régler
Le Journal de Montréal
Face aux Islanders, le Canadien aurait mérité un meilleur sort. Ce fut l’un de ses meilleurs matchs de la jeune saison.
Plus combatif, il a offert un jeu beaucoup plus serré défensivement. Moins de dentelle, moins de revirements. Après deux périodes, il n’avait offert que sept occasions de marquer aux hommes de Patrick Roy. Et ça, ça inclut les quatre minutes que le Tricolore a passées, embouteillé dans sa zone, dans la première moitié du second engagement.
Sept occasions de marquer en 40 minutes de jeu, c’est un monde de différence comparativement à ce qui s’est produit lors des visites des Penguins et des Kings.
Toutefois, un fait demeure: les troupiers de Martin St-Louis sont incapables de rivaliser dans le cercle des mises en jeu. Avant le pot, envoyons les fleurs. Dans les instants précédant le premier but de Cole Caufield, Juraj Slafkovsky s’est illustré en aidant Nick Suzuki à gagner son face-à-face contre Kyle MacLean.
La réaction d’un gars allumé qui répondait parfaitement à l'analyse qu'avait fait Suzuki, jeudi soir, après le match contre les Kings.
« En gagnant la mise en jeu, ça te place dans une position plus avantageuse. [...] Elles sont tellement primordiales. On peut entamer des jeux et contrôler la rondelle », avait déclaré le capitaine.
Réactions rapides
Cela dit, les joueurs de centre du Canadien n’ont remporté que 42% des duels près de Cayden Primeau. Un pourcentage qui est descendu à 36% en désavantage numérique. Même Jake Evans et Christian Dvorak, que St-Louis dépêche expressément lors des mises en jeu importantes, en ont arraché dans leur territoire. Evans a atteint le seuil de respectabilité (50%), alors que Dvorak s’est fait manger tout rond (29%).
«Les mises en jeu, c’est important, surtout en zone défensive, avait soutenu Evans après la défaite face aux Kings. Tu sais que si l’adversaire gagne, clairement, il aura l’occasion d’exécuter un jeu dangereux.»