
La vaccination anti-COVID pour tous, désormais une réalité en Autriche
Le Journal de Montréal
C’est officiel : les Autrichiens de plus de 18 ans doivent dorénavant se faire vacciner contre la COVID-19 sous peine d’encourir une forte amende, une mesure sans précédent dans l’Union européenne.
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La loi, adoptée le 20 janvier par le Parlement, est entrée en vigueur samedi, l’aboutissement d’un processus entamé en novembre face à la propagation fulgurante de la pandémie.
Le gouvernement a décidé d’opter pour la manière forte malgré les critiques, se démarquant de ses partenaires européens.
«Aucun autre pays d’Europe ne nous suit sur le vaccin obligatoire», dénonce Manuel Krautgartner, qui s’est engagé en politique contre les règles sanitaires à Linz (nord).
Dans l’Allemagne voisine, un projet similaire, défendu par le nouveau chancelier social-démocrate Olaf Scholz, a commencé à être débattu le 26 janvier au Bundestag. Mais il a pris du retard sur fond de divisions de la classe politique.
Contrôles mi-mars
Malgré cette mesure drastique, le taux de vaccination n’a guère décollé en Autriche, se situant toujours en deçà des niveaux observés en France ou en Espagne — autour de 70 % de la population.
Dans un centre de vaccination de Vienne, qui a pris ses quartiers depuis fin novembre dans les locaux d’une piscine Art déco pour allier l’utile à l’agréable, plusieurs dizaines de personnes patientent.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.