
La suspension du Conseil des droits de l'homme est «illégale», dit la Russie
Le Journal de Montréal
Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié «d'illégale» la suspension de la Russie du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, dans un communiqué publié jeudi.
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La Russie considère cette suspension comme «illégale et politiquement motivée, visant à punir de manière ostentatoire un État membre souverain de l'ONU qui mène une politique intérieure et étrangère indépendante»
La Russie a décidé d'une «résiliation anticipée» de ce Conseil, a ajouté la diplomatie russe.
«Malheureusement, dans les conditions actuelles, le Conseil est pratiquement monopolisé par un groupe d'États qui l'utilisent à leurs propres fins opportunistes», ajoute le ministère.
L'Assemblée générale de l'ONU a suspendu jeudi la Russie de son siège au Conseil des droits de l'homme des Nations unies en raison de l'offensive en Ukraine, lors d'un vote qui a recueilli 93 voix favorables et traduit un effritement de l'unité internationale face à Moscou.
Sur les 193 pays membres de l'Assemblée générale, 24 ont voté contre cette suspension -- la deuxième de l'histoire de l'ONU après l'éviction de la Libye en 2011 --, initiée par les États-Unis.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.