
La Russie prévoit des augmentations d’impôts pour financer son offensive en Ukraine
Le Journal de Montréal
La Russie prévoit des augmentations d’impôts pour les hauts revenus et les entreprises, a annoncé mardi le ministère des Finances, quand le pays recherche des recettes supplémentaires pour financer le conflit en Ukraine.
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Les dépenses publiques ont excédé les recettes de dizaines de milliards de dollars depuis l’entrée des troupes russes en Ukraine en février 2022, plongeant le pays dans un important déficit budgétaire.
Le ministère des Finances a proposé de faire passer l’impôt sur les sociétés de 20 à 25 % et d’adopter de nouveaux seuils d’imposition pour les plus hauts revenus.
«Ces changements visent à mettre en place un système fiscal juste et équilibré», a indiqué dans un communiqué le ministre des Finances Anton Siluanov.
Des exceptions seront prévues pour les soldats combattant en Ukraine, a indiqué le ministère, précisant que ces réformes pourraient être approuvées par le parlement cette année et entrer en vigueur en 2025.
La Russie a enregistré un déficit budgétaire combiné de 73 milliards de dollars en 2022 et 2023. Elle prévoit pour cette année un déficit de 18 milliards de dollars, soit 0,9 % de son PIB.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.