
La Russie augmente l'âge limite pour le service militaire obligatoire
Le Journal de Montréal
Les députés russes ont voté mardi une loi prévoyant l'augmentation de l'âge limite pour le service militaire obligatoire, qui passe de 27 à 30 ans, alors que le conflit armé avec l'Ukraine entre dans son 18e mois.
• À lire aussi: «Les soldats de Wagner commencent à nous stresser»
• À lire aussi: Attaques de drones sur Moscou et la Crimée, frappes près d'Odessa
• À lire aussi: Armée russe: Vladimir Poutine augmente à 70 ans l’âge limite pour aller au front
«À partir du 1er janvier 2024, les citoyens âgés de 18 à 30 ans seront appelés pour le service militaire», selon cette loi adoptée en deuxième puis troisième lecture par la Douma, la chambre basse du Parlement russe, l'étape la plus importante du processus législatif dans le pays.
Cette mesure permettra d'augmenter nettement le nombre de militaires actifs russes sans recourir à une nouvelle mobilisation des réservistes potentiels, alors que Moscou en a déjà mobilisé près de 300.000 en septembre 2022 pour son offensive en Ukraine.
La loi interdit également aux conscrits de quitter le territoire russe à partir du moment où le bureau d'enrôlement leur aura envoyé leur ordre de conscription.
Avant d'entrer en vigueur, le texte doit être encore approuvé par le Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement, et signée par le président Vladimir Poutine, généralement une formalité.
Une autre loi votée mardi par les députés renforce les peines pour les réfractaires en prévoyant notamment une amende allant jusqu'à 30.000 roubles (environ 300 euros) pour la non-présentation au commissariat «sans raison valable», après avoir reçu l'ordre de conscription.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.