
La Russie appuie sur le gaz
Le Journal de Montréal
Un impressionnant convoi militaire russe de plus de 60 km de long a atteint la périphérie de la capitale ukrainienne tard lundi soir, alors que les bombardements et les tirs se sont intensifiés en journée.
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Véhicules blindés, chars d’assaut, artillerie lourde : un convoi militaire approchait dangereusement du centre de Kiev lundi soir. Par ailleurs, une deuxième vague de soldats russes était attendue dans la capitale ukrainienne, rapportait CNN en soirée. Une stratégie pour vaincre la résistance par la seule force du nombre.
La ville se préparait au pire tandis que les habitants ont été appelés à se réfugier dans leurs sous-sols ou dans leurs abris anti-bombes pour la nuit.
« Ce soir [lundi] sera à nouveau difficile », a indiqué le maire de la ville, Vitali Klitschko, dans un communiqué rapporté par le New York Times.
La Russie a semblé avoir changé de cible lundi en bombardant violemment des quartiers résidentiels, dont la deuxième ville du pays, Kharkiv. Au moins 11 civils ont perdu la vie, selon les autorités régionales. Des écoles et des maisons ont été touchés. Cette offensive a été qualifiée de crime de guerre par le président Volodymyr Zelensky.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.