La reconstruction débute après les ravages causés par l'ouragan «Helene»
Le Journal de Montréal
Vendredi dernier, un peu avant l'aube, quand l'ouragan Helene s'est abattu sur les montagnes, l'eau est montée jusque «là, jusqu'à la boîte aux lettres» pointe du doigt Shelby Holzhauser depuis le pas de sa petite maison blanche, installée au-dessus de la rivière.
• À lire aussi: Ouragan «Helene»: des travailleurs de l’Estrie prêtent main-forte aux Américains
• À lire aussi: Ouragan «Helene»: au moins 155 morts aux États-Unis
• À lire aussi: Avec au moins 130 morts aux États-Unis, l'ouragan «Helene» prend un tour politique
Pendant plusieurs jours, c'est en marchant à travers les décombres, de l'autre côté du pont et de cette rivière qui a tout emporté sur son passage, qu'elle est allée chercher eau et nourriture avec un sac à dos. «Il n'y a pas d'eau, pas d'électricité», dit-elle jeudi, avec son fils Carter, 4 ans, qui lui colle aux jambes.
Devant ses yeux, sur ce pont de la localité de Swannanoa et comme partout dans ces montagnes de Caroline du Nord (sud-est), des dizaines d'ouvriers travaillent à réparer les routes défoncées, les canalisations éventrées et les lignes électriques arrachées par l'ouragan, qui a semé la mort et la dévastation sur son passage.
«Nous sommes en hauteur, nous pensions que nous allions être en sécurité, mais (l'eau) est arrivée si près que j'ai pris mon fils, nous avons quitté la maison, j'avais peur que nous restions coincés», raconte cette institutrice de maternelle, âgée de 23 ans.
Donald Trump semble prendre un malin plaisir à s’amuser aux dépens du Canada. Après avoir proposé soi-disant à la blague d’annexer le pays aux États-Unis, le président élu a publié sur les réseaux sociaux, mercredi, une image de lui à côté d’un large drapeau canadien, au sommet d’une montagne, fixant l’horizon.