La nouvelle analogie de Martin St-Louis: le Canadien n’est plus au stade «bébé»
Le Journal de Montréal
Sur papier, il y a peu d’ouvertures pour les jeunes joueurs au camp du Canadien. Mais il ne faut jamais dire à un entraîneur qu’il n’y aura pas d’enjeu à la veille du premier entraînement sur la glace.
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Martin St-Louis, qui a un don pour utiliser des analogies, a recyclé une formule utilisée par plusieurs entraîneurs avant lui en parlant de l’importance de trouver la bonne chaise.
Alain Vigneault, lors de son passage à Montréal à la fin des années 90 et début des années 2000, avait tendance à souvent utiliser cette portion du mobilier pour décrire ses joueurs.
Le collègue Martin McGuire, la voix du CH à la radio, a demandé à St-Louis si le camp de cette année constituait plus une lutte entre des joueurs de la LNH pour se positionner ou qu’une lutte pour voir des jeunes percer la formation.
« C’est une bonne question. C’est toujours une lutte. Même après le camp, ça reste une lutte. Tu veux toujours convaincre les dirigeants de ta place dans l’équipe. Que ce soit dans l’équipe ou à Laval. Comme athlète, tu dois convaincre les gens. »
« Tu veux toujours aller chercher la meilleure chaise possible. Mais tu dois rester réaliste aussi et tu dois savoir qui sont les joueurs assis dans des chaises devant toi. Tu dois prendre une chaise et jouer le rôle de cette chaise-là. Mais toujours en essayant de monter de chaise. Tu dois comprendre le rôle que l’entraîneur cherche à te donner. Il ne faut pas avoir peur de voler une chaise, même si tu es un gars de la Ligue américaine. Il y a toujours des chaises qui se volent. »
St-Louis fera-t-il de ce concept de la bonne chaise son message pour ses joueurs ?
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.