
La Nasa va dévier un astéroïde, une mission de «défense planétaire»
Le Journal de Montréal
WASHINGTON, États-Unis | Dans un peu moins d’un an, un vaisseau de la Nasa s’écrasera volontairement à la surface d’un astéroïde. Le but? Dévier sa trajectoire. Qualifiée de « défense planétaire », cette mission doit permettre à l’humanité d’être parée en cas de menace d’impact à l’avenir.
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Le scénario fait penser à celui du film « Armageddon », dans lequel Bruce Willis et Ben Affleck sauvent la planète d’un énorme astéroïde fonçant vers la Terre.
Mais c’est une expérience bien réelle que l’agence spatiale américaine mène ici. Bien qu’aucun gros astéroïde connu ne soit actuellement sur une trajectoire de collision, il s’agit de se préparer à cette éventualité.
« Nous ne voulons pas nous retrouver dans une position où un astéroïde se dirigerait vers la Terre, et où nous devrions tester cette technique » pour la première fois, a expliqué jeudi lors d’une conférence de presse Lindley Johnson, du département de Défense planétaire de la Nasa.
La mission, baptisée DART (fléchette en anglais et acronyme de Double Asteroid Redirection Test), décollera depuis la Californie à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX le 23 novembre à 22 h 20 locales.
Dix mois plus tard, le vaisseau frappera sa cible, alors située à onze millions de kilomètres de la Terre, en fait le moment où sa distance sera la plus proche de la Terre.
« Un petit coup »
En réalité, la cible est double: d’abord un gros astéroïde, Didymos, qui mesure 780 mètres de diamètre, soit deux fois plus que la hauteur de la tour Eiffel.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

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