![La légitime défense « n’est pas illégale », se félicite Kyle Rittenhouse, acquitté de meurtres](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/5dd075b0-46f4-11ec-b3a6-871611098151_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=138&w=1200&h=494&width=1200)
La légitime défense « n’est pas illégale », se félicite Kyle Rittenhouse, acquitté de meurtres
Le Journal de Montréal
Le jeune Américain Kyle Rittenhouse, acquitté après avoir abattu deux hommes lors d’une manifestation antiraciste en 2020, a justifié ses actes en affirmant que la légitime défense n’était « pas illégale », dans une interview après ce verdict qui a divisé les États-Unis.
• À lire aussi: Meurtre de deux manifestants antiracistes: Kyle Rittenhouse déclaré non coupable
• À lire aussi: Procès Rittenhouse et Arbery: une définition de la folie
Visiblement soulagé, le jeune homme a été filmé vendredi par Fox News dans une voiture qui le ramenait du tribunal, à l’issue de son procès qui a passionné le pays.
« Le jury est parvenu au bon verdict : la légitime défense n’est pas illégale (...) Cela a été un parcours difficile, mais nous l’avons fait. Nous avons fait le plus dur », a-t-il lancé.
La chaîne Fox News, préférée des conservateurs, a diffusé vendredi soir ce passage d’interview où Kyle Rittenhouse, 18 ans, apparaît souriant dans la voiture, en avant-goût d’un long format qui doit passer lundi soir, et dont les autres extraits s’attardent sur les cauchemars dont dit être victime le jeune homme aujourd’hui.
Ce garçon au visage poupin a tué deux hommes de 26 et 36 ans et blessé un troisième, le 23 août 2020 dans la ville de Kenosha (Wisconsin), avec un fusil semi-automatique dont il s’était muni pour sortir avec des groupes armés « protéger » les commerces, lors de manifestations contre le racisme et les violences policières.
Tout au long du procès, qui a révélé au grand jour les fractures de l’Amérique sur les armes à feu et le mouvement Black Lives Matter, il a plaidé la légitime défense.
Le jeune homme est ainsi devenu une égérie dans certains milieux de droite, pour qui les manifestations antiracistes étaient l’œuvre d’« antifas » ou « d’anarchistes ».