La Floride est... Huby... Duby... Doo!
Le Journal de Montréal
FORT LAUDERDALE | On roule sur Las Olas, la rue branchée de Fort Lauderdale, on tourne à gauche et la grosse maison est là. Style du Sud. Décorée avec un goût raffiné par le maître des lieux.
C’est Samuel Brière qui vient ouvrir. Jonathan Huberdeau n’est pas encore revenu de la patinoire après l’entraînement.
Dans le jardin à l’arrière qui donne sur le canal, Louis-Philippe Dagenais et son frère Alexandre sont dans la piscine avec leurs conjointes et une couple de beaux bébés.
La présentation est brève.
« Nous autres, on est des amis d’enfance de Jonathan. Ça remonte à avant le primaire. Il nous a invités à passer la semaine », explique Samuel.
LE BONHEUR PUR
« Louis-Philippe et Alexandre font partie de mon bonheur d’enfant à Prévost. J’avais 3 ou 4 ans et mon père Alain voulait que je prenne des cours de patinage de vitesse. Il disait que ça me serait utile plus tard. Mais mon bonheur, c’était dans le sous-sol de notre maison, dans le Domaine laurentien. Pauvre maman, on a défoncé des murs, égratigné les planchers, on a tellement joué. Notre père avait installé deux vrais buts de hockey. Moi, le plus jeune, je jouais avec mon frère Sébastien contre Louis-Philippe et Alexandre...
« On prenait notre hockey au sérieux. On n’avait pas de chrono, ça fait que Josée, ma mère, se servait de l’horloge du four de son poêle pour les périodes. Quand ça sonnait après 10 ou 12 minutes, elle nous criait que la période était finie. On changeait de bord », raconte Huberdeau.
L’homme se perd dans ses souvenirs.