
La Corée du Nord tire un projectile et affirme son droit à tester des armes
Le Journal de Montréal
La Corée du Nord a tiré mardi un « projectile » en mer, au moment où son ambassadeur à l’ONU revendiquait le « droit légitime » de son pays de tester des armes face à la « politique hostile » des États-Unis et de Séoul.
Selon l’armée sud-coréenne, la Corée du Nord a tiré mardi à l’aube un « projectile non identifié » au large de sa côte orientale. Un porte-parole du ministère japonais de la Défense a pour sa part déclaré à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que ce projectile « semble être un missile balistique ».
Il s’agit du troisième tir effectué par Pyongyang ce mois-ci. Le premier avait impliqué un missile de croisière à longue portée, et le deuxième des missiles balistiques à courte portée.
Pratiquement au même moment, l’ambassadeur nord-coréen auprès de l’ONU, Kim Song, a déclaré à l’Assemblée générale des Nations unies que son pays a le « droit légitime » de tester des armes et de « renforcer (ses) capacités de défense ».
« Personne ne peut nier à la Corée du Nord le droit légitime à l’autodéfense pour développer, tester, fabriquer et posséder des systèmes d’armes », a insisté le diplomate, en réclamant aux États-Unis de cesser leur « politique hostile ».
« Nous ne faisons que renforcer nos capacités de défense nationale, afin de nous défendre et de garantir de manière fiable la sécurité et la paix du pays », a ajouté Kim Song.
« Volonté hostile »
Les États-Unis « devraient prouver dans les faits qu’ils n’ont aucune volonté hostile à notre égard », a poursuivi l’ambassadeur. « Si c’est le cas, nous sommes prêts à répondre » de la même manière, « mais il ne semble pas que les États-Unis soient prêts » à prendre cette direction, a-t-il déclaré.
Les Américains doivent « cesser leurs exercices militaires et cesser de déployer une panoplie stratégique contre notre pays », a aussi réclamé l’ambassadeur nord-coréen.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.