
La commission parlementaire sur l'assaut du Capitole demande à Ivanka Trump de témoigner
Le Journal de Montréal
WASHINGTON | Ivanka Trump, la fille de l'ancien président américain, a été invitée jeudi à témoigner devant la commission parlementaire qui cherche à faire la lumière sur le rôle de Donald Trump dans l'attaque sur le Capitole.
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C'est la première fois qu'un membre de la famille Trump est invité directement à coopérer à l'enquête sur les événements du 6 janvier 2021. Dans une lettre adressée à celle qui fut une proche conseillère du milliardaire républicain lorsqu'il était à la Maison Blanche, l'élu Bennie Thompson, à la tête de la commission, lui propose « un rendez-vous le 3 ou 4 février ».
« La commission souhaite discuter de toute conversation dont vous auriez été témoin ou à laquelle vous auriez participé concernant le projet du président d'entraver ou d'empêcher le décompte des votes des grands électeurs », détaille Bennie Thompson dans la lettre.
Ce groupe composé principalement d'élus démocrates cherche à établir la responsabilité de Donald Trump et de son entourage dans l'assaut du siège du Congrès par plusieurs centaines de ses partisans, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival Joe Biden à la présidentielle.
D'autres proches de Donald Trump, comme son ancien chef de cabinet Mark Meadows, ont déjà été visés par des assignations à comparaître. Mais fidèles aux injonctions de l'ancien président, qui qualifie la commission de « partisane », ils ont refusé de coopérer.
La commission avance malgré tout à marche forcée. Elle a dit avoir déjà entendu près de 400 témoins.
Il y a de fait urgence: elle souhaite à tout prix publier ses conclusions avant les élections de mi-mandat, en novembre 2022. Si les démocrates perdent le contrôle de la Chambre lors du scrutin, elle risque en effet d'être dissoute par les républicains.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.