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Kirby Dach m’inquiète beaucoup Kirby Dach m’inquiète beaucoup
TVA Nouvelles
Nous sommes rendus à la fin de semaine de l’Action de grâce américaine et le Canadien se situe au dernier rang de l’Association de l’Est. Et parmi les joueurs qui illustrent parfaitement ses ennuis, il y a Kirby Dach, la grosse déception de la saison jusqu’à maintenant, selon moi.
À 23 ans, il dispute déjà sa sixième campagne dans la Ligue nationale et malgré tout, il faut se questionner sur sa valeur réelle. Si le directeur général Kent Hughes croit qu’il en a une certaine, il a une décision à prendre. Car tout DG doit être constamment au téléphone pour examiner ce qu’il peut recevoir comme atout en retour d’un joueur et comment il peut améliorer sa formation. Il est en poste pour cette raison.
Aucun DG ne frappe pour 1,000 avec ses transactions, ses choix de repêchage et ses embauches; la perfection n’existe pas. Et toute organisation peut admettre une erreur, en autant qu’elle ne la répète pas à cause de son entêtement, parce que dans le cas contraire, c’est là que tu recules au lieu d’avancer. Pour ce qui est de Dach, nous sommes peut-être en train de comprendre pourquoi les Blackhawks l’ont laissé aller.
Voir un club en reconstruction comme Chicago démissionner sur un jeune hockeyeur devrait constituer un drapeau rouge pour les autres équipes. Les Hawks l’ont évalué et s’ils sont passés à autre chose en 2022, c’est qu’ils ont constaté des éléments négatifs. Son intensité et sa passion sont absentes, son langage corporel en dit long sur son éthique de travail douteuse, pour laquelle il n’a pas encore subi de conséquences significatives.
Le Canadien avait identifié Dach comme joueur de centre numéro 2, mais il ne montre pas qu’il est mesure d’assumer cette tâche. Il possède des habiletés, sauf que nous en sommes toujours au même point avec lui. C’est difficile de travailler avec de tels défauts et de faire progresser le joueur. Il m’inquiète beaucoup, mais presse-t-on les bons boutons? Ici, c’est le rôle des instructeurs. Ils lui ont donné de la latitude et là, possiblement qu’un message plus fort doit être transmis. Le travail d’un entraîneur n’est pas de se faire aimer : c’est de gagner et de permettre à ses hommes d’atteindre leur plein potentiel.