
Jeux de Pékin: la déception de Sidney Crosby
Le Journal de Montréal
À moins d’un changement de cap, il semble que Sidney Crosby soit sur le point de connaître une vive déception.
Le joueur de centre de 34 ans s’est ouvert sur la possibilité que les joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH) ne prennent finalement pas part aux Jeux de Pékin.
«Ce serait décevant. C’est la meilleure façon que j’ai trouvée pour décrire mon sentiment. Je sais par expérience à quel point il est spécial de prendre part aux Olympiques», a-t-il dit dans un entretien avec le site sportif The Athletic.
«Je ne pense pas seulement à moi, mais plus aux gars qui n’ont pas eu cette opportunité. Je sais ce qu’ils pourraient rater», a ajouté celui qui était un membre de la formation canadienne à Vancouver (2010) et à Sotchi (2014).
Mardi, le site dailyfaceoff.com rapportait que le circuit Bettman et son Association des joueurs avaient conclu une entente concernant la non-participation des joueurs de la LNH au prestigieux tournoi. Aucune annonce officielle n’a encore été faite à ce sujet. Mais dimanche, on avait affirmé qu’une décision finale allait être prise «dans les prochains jours».
Crosby n’a pas caché qu’il a travaillé fort dans les coins pour que les patineurs de la meilleure ligue de hockey au monde se retrouvent de nouveau sur la scène olympique, eux qui n’y étaient pas à Pyeongchang (2018).
«De faire partie de la solution, c’est comme ça que je vois la question. En parlant avec les gars, j’ai constaté que tout le monde voulait prendre part aux Olympiques. C’est une expérience unique et il n’y a rien de tel pour un athlète. C’est très spécial.»
«Je pense que j’essaie de transmettre ça, en même temps que de trouver des solutions et de comprendre la situation complexe dans laquelle nous sommes», a poursuivi le célèbre numéro 87.
Crosby était l’un des trois joueurs canadiens déjà assurés d’être du rendez-vous de Pékin, en compagnie de l’attaquant Connor McDavid et du défenseur Alex Pietrangelo.

L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.

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