
Il y a des limites aux contre-tarifs envers les États-Unis, dit Mark Carney
Le Journal de Montréal
Le Canada n’a pas les reins assez solides pour imposer des tarifs dollar pour dollar aux États-Unis, alors il vaut mieux diversifier autant que possible nos marchés vers l’Europe, a expliqué le premier ministre Mark Carney depuis Londres, lundi soir.
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«Il y a une limite aux tarifs dollars pour dollar, parce que notre économie est [un dixième] de la taille des États-Unis. On va cibler nos tarifs afin d’avoir un impact maximum aux États-Unis et un impact minimum ici, au Canada», a déclaré M. Carney en conférence de presse.
Selon un recensement du New York Times publié cette fin de semaine, les nouveaux tarifs canadiens frappent beaucoup plus de comtés où les électeurs votent pour Donald Trump (3,7 millions) que ceux où ils ont voté pour Kamala Harris (2,8 millions).
C’était d’ailleurs l’un des objectifs du gouvernement fédéral lors du développement de la stratégie de représailles: les impacts de nos tarifs doivent surtout être ressentis chez les électeurs de M. Trump pour qu’il éprouve le besoin de reculer.
À l’heure actuelle, le Canada a imposé des tarifs de 25% sur un total de 60 milliards $ de produits américains.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les dernières semaines ont été dures pour le Réseau express métropolitain (REM). Après toutes les pannes et les ralentissements de service, la question se pose: un métro léger était-il le bon choix compte tenu des conditions météorologiques au Québec? Des experts font le point.