
Harris accusée d’avoir «détruit» les États-Unis: le rassemblement de Trump marqué par des insultes et des blagues vulgaires
Le Journal de Montréal
Le candidat républicain à la présidence des États-Unis Donald Trump a accusé dimanche son adversaire démocrate et vice-présidente Kamala Harris d’avoir « détruit » le pays avec Joe Biden à la Maison-Blanche, lors d’une grande réunion au Madison Square Garden de New York, à neuf jours de l’élection présidentielle.
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Trump remplit le Madison Square Garden mais sa réunion fait polémique
New York, États-Unis
Donald Trump a rempli de casquettes rouge dimanche le légendaire Madison Square Garden de New York, où il s’est présenté en sauveur des États-Unis « détruits » par Kamala Harris, lors d’une réunion marquée par des insultes à l’égard des Portoricains qui ont beaucoup fait réagir.
« Vous avez détruit le pays (...) Kamala, tu es virée, va-t’en ! », a lancé le républicain, qui comptait sur « l’arène la plus célèbre du monde », d’une capacité de 20.000 places, pour faire une démonstration de sa popularité au cœur de New York, bastion démocrate et progressiste.
À l’inverse, Kamala Harris avait opté dimanche pour des petits événements, quasiment du porte-à-porte, à Philadelphie en mettant l’accent sur les communautés noires et latinos pour faire le plein de voix dans l’un des sept États disputés qui seront déterminants dans l’élection le 5 novembre à l’issue toujours aussi incertaine.
À New York, où il est né et a fait fortune dans l’immobilier -- plusieurs gratte-ciel y portent son nom --, avant d’être condamné plusieurs fois par des tribunaux civils et pénaux, Donald Trump a promis de « réparer » ce que « Kamala a cassé », lors d’une réunion où, fait rare de la campagne, il a été introduit par son épouse et ancienne première dame des États-Unis Melania Trump, jusqu’ici discrète.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.