
Guerre en Ukraine: l’horreur après les bombes
Le Journal de Montréal
AFP | Quartiers dévastés, corps qui traînent dans les rues, citoyens fuyant par milliers, patients pris en otage à l’hôpital ; la violence a même poussé la capitale à décréter un couvre-feu mardi.
• À lire aussi: Ukraine : 20 000 personnes évacuées mardi de Marioupol assiégée
• À lire aussi: Biden va annoncer une aide sécuritaire supplémentaire à l'Ukraine de 800 millions de dollars
• À lire aussi: Les premiers ministres polonais, tchèque et slovène sont arrivés à Kyïv
« L’explosion a été énorme », a raconté en sanglots Alla Rahulina, 64 ans, dont l’immeuble a été atteint tôt en matinée dans un quartier près du centre-ville de Kyïv. « Les gens dormaient et des éclats de verre ont volé dans tous les sens. J’ai littéralement été projetée contre le mur. »
Au moins quatre morts ont été tirés des décombres et une quarantaine ont été blessés mardi à l’aube après une autre des quatre frappes ayant atteint des immeubles résidentiels de la capitale en matinée.
Vu l’escalade de violence, le maire de Kyïv a ainsi annoncé un confinement de 35 heures, jusqu’à demain. Des explosions et des sirènes aériennes ont d’ailleurs été entendues dans la nuit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.