
Guerre en Ukraine : frappe russe contre l’aéroport d’Odessa, la piste détruite
Le Journal de Montréal
L’aéroport d’Odessa, ville portuaire dans le sud de l’Ukraine, a été touché samedi par une frappe russe qui a détruit la piste, sans faire de victimes, a annoncé le gouverneur de la région Maxim Martchenko.
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« Aujourd’hui, l’ennemi a frappé depuis la Crimée par un système de missile de défense côtière Bastion. La piste de l’aéroport d’Odessa a été détruite. Dieu merci, il n’y a pas eu de victimes », a déclaré le gouverneur dans une vidéo sur son compte Telegram.
Huit personnes ont été tuées dans des frappes russes il y a une semaine sur la ville historique d’Odessa de près d’un million d’habitants, jusqu’ici relativement épargnée par les combats.
L’armée russe avait alors affirmé avoir visé avec des « missiles de haute précision » un important dépôt d’armes livrées aux forces ukrainiennes par les États-Unis et des pays européens, près d’Odessa.
Le 10 avril, l’aéroport de Dnipro, une cité industrielle d’un million d’habitants dans l’est de l’Ukraine, a été « complètement détruit » par des bombardements russes, selon les autorités régionales.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.