
Guerre en Ukraine: de la patinoire à la Pologne
Le Journal de Montréal
Un arbitre québécois de la Ligue américaine de hockey a profité d’une pause entre deux matchs où il devait travailler pour aller à la frontière polonaise transporter des réfugiés ukrainiens.
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« Je ne pouvais pas rester assis à regarder les nouvelles. J’ai donc décidé de réserver un vol, de venir ici et de faire la navette pour les réfugiés », raconte Andrea Barone.
L’officiel québécois a loué lundi dernier une camionnette pouvant transporter neuf personnes et se rend depuis, quotidiennement, dans le stationnement d’un centre commercial désaffecté de Przemysl, à 11 kilomètres de la frontière ukrainienne.
Là-bas, des dizaines de volontaires venus des quatre coins de l’Europe offrent gratuitement leur service de navette, comme en témoignent les plaques d’immatriculation variées observées par Andrea Barone.
« Un bénévole crie dans son micro : “un autobus pour Berlin, un autobus pour Prague.’’ C’est comme une foire », relate-t-il au Journal.
Situation chaotique
L’ancien centre commercial a été réquisitionné par les autorités locales et est géré par de nombreux volontaires

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.