
Grande-Bretagne: le tueur du député avait été invité à se déradicaliser
Le Journal de Montréal
LEIGH-ON-SEA | L’agresseur qui a mortellement poignardé le député britannique David Amess avait été orienté vers le programme national de lutte contre la radicalisation, mais n’y avait pas été assidu, selon les médias britanniques samedi.
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La police a déclaré tard samedi que les enquêteurs ont jusqu’à vendredi pour interroger le suspect, un homme de 25 ans, après l’avoir placé en détention en vertu de la loi sur le terrorisme, ce qui leur permet de prolonger sa détention.
L’enquête révèle selon les premiers éléments «une motivation potentielle lié à l’extrémisme islamiste», selon la police, qui a déclaré effectuer des perquisitions à trois adresses dans la région de Londres dans le cadre d’une «enquête au rythme soutenu».
Le député conservateur David Amess, 69 ans et père de 5 enfants recevait ses administrés dans une église méthodiste à Leigh-on-Sea, à environ 60 km à l’est de Londres, lorsqu’il a été poignardé à mort vendredi.
L’homme interpellé serait un ressortissant britannique d’origine somalienne nommé Ali Harbi Ali, selon la BBC.
Orienté il y a plusieurs années vers le programme britannique destiné aux personnes présentant un risque de radicalisation basé sur le volontariat, selon le diffuseur, il n’y aurait pas été très assidu et n’a jamais été officiellement un «sujet d’intérêt» pour l’agence de sécurité nationale.
Les services de police et de sécurité pensent que l’assaillant a agi seul et qu’il était «auto-radicalisé», selon le Sunday Times. Il pourrait avoir été inspiré par Al-Shabab, les islamistes liés à Al-Qaïda en Somalie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.