Grève du secteur automobile: Biden plaide pour un partage «juste» des «profits record»
Le Journal de Montréal
Une grève inédite a débuté vendredi aux États-Unis, chez les trois plus grands constructeurs automobiles américains, à laquelle a réagi le président Joe Biden en exhortant à un partage «juste» de leurs «profits record».
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«Les entreprises ont fait des propositions significatives mais je pense qu'elles devraient aller plus loin» avec les employés, a lancé vendredi Joe Biden, lors d'une courte allocution à la Maison-Blanche.
Les négociations entre le puissant syndicat américain de l'automobile, l'United Auto Workers (UAW), et les trois grands constructeurs, qui portent notamment sur la hausse des salaires, ont échoué.
L'UAW a donc mis sa menace à exécution et lancé, dans la nuit de jeudi à vendredi, une grève inédite simultanée, chez les «Big Three», les «Trois Grands» constructeurs auto américains: General Motors (GM), Ford et Stellantis (issu de la fusion du français PSA et de l'américain Chrysler).
Joe Biden, qui brigue un second mandat à la Maison-Blanche, affiche régulièrement son soutien aux syndicats, de tous les secteurs.
«Personne ne veut d'une grève», a ainsi déclaré Joe Biden, assurant néanmoins qu'il comprend «la frustration des travailleurs», qui «méritent une part équitable des avantages qu'ils ont contribué à créer».
Klaxons et applaudissements
Le débrayage a débuté vendredi dans trois usines d'assemblage: l'usine Ford de Wayne, dans la région de Detroit (Michigan), le site GM de Wentzville (Missouri, dans le centre des Etats-unis) et celui de Toledo (Ohio, nord) pour Stellantis.