
Fusillade dans une école secondaire américaine: les parents du tireur inculpés et recherchés pour homicides involontaires
Le Journal de Montréal
WASHINGTON | Les parents de l’adolescent qui a ouvert le feu dans une école du nord des États-Unis étaient recherchés par la police vendredi après avoir été inculpés d’homicides involontaires pour avoir laissé leur fils utiliser une arme offerte en cadeau avec laquelle il a tué quatre élèves, une décision rare de la justice américaine.
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James et Jennifer Crumbley «ne peuvent pas échapper à leurs responsabilités dans cette tragédie», a affirmé dans un communiqué Michael Bouchard, le shérif du comté d’Oakland, dans le Michigan.
«Notre équipe d’arrestation des fugitifs, le FBI et le service des US Marshals les recherchent et nous comptons les placer en détention rapidement», a-t-il ajouté.
Leur fils, Ethan Crumbley, âgé de 15 ans, a tué quatre élèves et blessé six autres ainsi qu’un enseignant mardi dans l’enceinte de l'école d’Oxford, un acte de sang-froid qui a provoqué un traumatisme dans cette petite ville au nord de Detroit.
Il «est entré dans l'école et a appuyé sur la détente» mais «d’autres personnes ont contribué à cet événement et j’ai l’intention de leur faire rendre des comptes», a dit la procureure du comté, Karen McDonald, en annonçant les poursuites contre les parents.
Le tireur a été inculpé pour «acte terroriste» et «assassinats», et risque la prison à vie car il est poursuivi en tant que majeur. Il plaide non coupable mais a choisi de garder le silence. Il est détenu à l’isolement dans la prison du comté à Pontiac.
Les fusillades restent un fléau récurrent aux États-Unis, faisant de nombreuses victimes dans un pays où le droit de posséder des armes est garanti par la Constitution. Mais les poursuites contre les proches de leurs auteurs sont extrêmement rares.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.