
Foillard: le meilleur du Beaujolais, de père en fils
Le Journal de Montréal
Pardonnez le jeu de mots, mais on pourrait dire que le gamay coule dans les veines des Foillard. Dans la foulée de son désormais célèbre père Jean, le jeune Alex Foillard propose des vins étonnants!
Après avoir bossé sur le domaine avec ses parents, des études vitivinicoles et des stages un peu partout dans le monde, Alex Foillard fait l’acquisition de ses premières vignes à l’âge de... 24 ans! Pas grand-chose, à peine un hectare sur Brouilly et un autre sur Côte-de-Brouilly, mais c’est assez pour se lancer et proposer une version bien à lui du beaujolais. Le millésime 2016 marque sa première récolte.
Alex Foillard, Côte de Brouilly 2019 42,25$ - Code SAQ 14786171 – 13,5% - n.d.
Le vignoble n’est pas encore certifié bio, mais Alex travaille dans ce sens depuis le début. Les raisins proviennent d’une parcelle orientée nord dite «Chavanne». Beaucoup de travail à la vigne et peu d’interventions en cave. Il utilise des levures naturelles, des vinifications et un élevage en cuve béton, aucune filtration, et ajoute une dose minime de soufre à la mise en bouteille afin de stabiliser le tout. Il en résulte un vin naturel bien fait! Nez envoûtant de tarte aux cerises, de guimauve, de violette et de graphite. Très léger perlant en attaque qui apporte de la vivacité et qui se dissipera après une quinzaine de minutes. La bouche affiche un fruité de bonne concentration avec une texture soyeuse, le tout étant relevé par une acidité énergique. Indice de picolabilité élevé. Parfait pour accompagner un plateau de charcuteries.
★★★ 1⁄2 - $$$ 1⁄2
Jean Foillard, Les Charmes Éponyme 2019, Morgon 50,50$ - Code SAQ 13341197 – 12,5% - n.d.
Terminons avec un superbe cru parcellaire du père Foillard. «Charme», c’est le dernier ajout au portfolio du domaine après les fameux «Côte de Py» et «Corcelette», deux autres lieux-dits à Morgon. Suivant un 2018 particulièrement solaire et concentré, on revient vers un vin tout en délicatesse avec un côté plus minéral et une matière plus fine. Un nez élégant, d’un charme irrésistible (pour continuer dans le jeu de mots), le vin laisse place à une bouche au fruité croquant et à la matière satinée. C’est long, fruité et complexe. Une petite bombe à ne pas rater!
★★★★ - $$$$
★ Correct

Ou plutôt, aurais-je dû troquer le mot «meilleur» contre «plus gourmand»? Parce que si on regarde l’évolution de cet aliment-plaisir, qui autrefois pouvait être décrit comme un simple petit bonheur de la vie, aujourd’hui, nous avons littéralement droit à de gargantuesques créations effrayamment décadentes. Si les biscuits suivant la nouvelle tendance peuvent en désenchanter quelques-uns, c’est apparemment tout le contraire pour beaucoup de Québécois, à voir les fourmillantes boutiques au concept de monoproduit. Que vous les préfériez dodus, farcis, minces ou croustifondants, voici quelques adresses qui sauront certainement combler votre rage de sucre.

La guerre commerciale qui sévit actuellement entre le Canada et les États-Unis entraînera des répercussions directes sur le coût de la vie en Amérique du Nord, et ce, pour les mois et peut-être même les années à venir. Le même sort attend l’industrie automobile qui sera forcée de s’ajuster rapidement devant cette application potentielle et imprévue de tarifs douaniers.