
Face à Omicron, Biden mise sur les tests et les vaccins, pas sur les restrictions
Le Journal de Montréal
Washington | Des tests, des capacités de vaccination renforcées et des moyens supplémentaires pour les hôpitaux, mais pas de nouvelles restrictions avant Noël: la Maison Blanche a détaillé mardi la stratégie de Joe Biden face au variant Omicron, qui déferle sur le pays.
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Un haut responsable de la Maison Blanche a détaillé lors d'une conférence de presse, qui était sous embargo, les mesures que doit annoncer le président américain à 19 h 30 GMT (14 h 30 heure locale), alors que le nouveau variant de la COVID-19 est désormais majoritaire sur les nouvelles infections aux Etats-Unis.
Le ton est aussi volontariste que rassurant: «Nous avons les outils pour faire face à cette vague», a dit cette source, ajoutant que si les Américains «sont vaccinés et respectent les précautions que nous connaissons bien, en particulier porter un masque quand ils voyagent, ils peuvent célébrer Noël et les fêtes de fin d'année sereinement».
«Il n'y a pas besoin de confiner nos écoles ni notre économie», a ajouté le haut responsable.
La riposte de l'administration Biden suit trois principes: plus de moyens hospitaliers, plus de tests, plus de vaccins.
Le gouvernement fédéral va mobiliser un millier de médecins, infirmiers ou personnels médicaux de l'armée, qui pourront être déployés si besoin à travers le pays en janvier et février.
Washington envoie aussi d'ores et déjà des équipes d'urgence supplémentaires vers six États (Michigan, Indiana, Wisconsin, Arizona, New Hampshire et Vermont), et prépare des moyens de transport d'urgence ainsi que du matériel (équipements de protection et respirateurs) pour les établissements hospitaliers qui en auraient besoin.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.