
Félix Auger-Aliassime remporte à Bâle un titre auquel il n'osait même plus rêver
Le Journal de Montréal
Dans cette année ponctuée des pires moments de sa jeune carrière, assombrie notamment par une sérieuse blessure à un genou, Félix Auger-Aliassime a réussi un tour de force, dimanche au tournoi ATP de Bâle, en soulevant le trophée à bout de bras. Un titre auquel il n'osait même plus rêver cette année, avait révélé le Québécois la veille, tant les choses allaient mal.
Champion défendant en Suisse, sur cette surface dure intérieure où il est l'un des meilleurs au monde, Félix a défait la quatrième tête de série, le Polonais Hubert Hurkacz, 7-6 (3) et 7-6 (5).
Une fois la balle de match jouée, «FAA» a levé les yeux vers le plafond du stade, un grand sourire aux lèvres. Un poids immense venait de quitter ses épaules.
«Je n'en ai jamais douté, mais je voulais prouver à tout le monde que j'étais encore un des meilleurs du monde à ce sport», a-t-il ensuite confié en entrevue sur le terrain.
C'est que ce second sacre de suite à Bâle a été glané dans des circonstances fort différentes que celles de l'an dernier, alors que le Québécois y remportait son troisième titres en autant de semaines dans une fin de saison époustouflante.
Ce trophée, cette fois, c'est plutôt celui de la résilience pour un jeune athlète qui a, à un moment, sombré loin des standards auxquels il avait habitué ses partisans. À un moment, entre juin et le début d'octobre, «FAA» a perdu dès son premier match sept fois en huit occasions dans des tournois de l'ATP.
Félix était toutefois convaincu que dès qu'il parviendrait à enchaîner les victoires, il retrouverait le jeu - et la confiance, surtout - qui lui avait permis de se hisser jusqu'au sixième rang mondial, à la fin de la dernière campagne.
Et c'est ce qu'il a fait au cours des deux derniers tournois, disputés à l'intérieur, là où son puissant service et son jeu d'attaque sont à leur meilleur: quart de finaliste la semaine dernière à Tokyo, Auger-Aliassime a épinglé à son tournoi de chasse deux membres du top 15 mondial en Holger Rune, sixième, qu'il a battu en demi-finale samedi, puis Hurkacz, 12e.
Un Hurkacz qui semblait certes diminué physiquement à compter de la fin du premier set, mais face auquel le 19e mondial, sixième tête de série à Bâle, n'a jamais tremblé.

L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.

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Le superbe début de saison de Félix Auger-Aliassime s’est poursuivi, vendredi à Dubaï. Pour une troisième fois cette saison, le Québécois a atteint la finale et il sera samedi en quête de son titre le plus prestigieux de la campagne et sera en quête d'un premier titre ATP 500 sur surface dure extérieure.