[EN IMAGES] Incidents pendant la manifestation du 1er mai à Paris
Le Journal de Montréal
PARIS | De nombreux accrochages ont opposé dimanche après-midi les forces de police à des groupes très mobiles de jeunes vêtus de noir en marge de la manifestation du 1er mai à Paris, à laquelle participaient des milliers de personnes, a constaté l’AFP.
Les premières tensions ont eu lieu quelques minutes seulement après le départ du cortège, en début d’après-midi. Un groupe très mobile de manifestants, portant vêtements, gants et masques noirs, s’est détaché du cortège principal pour se heurter aux forces de l’ordre.
Ils ont tenté de dresser une barricade à l’aide de palissades et s’en sont pris à des vitrines.
Selon un journaliste de l’AFP, une vingtaine d’enseignes, en majorité des McDonald’s, assureurs, agences immobilières ou banques, ont été endommagées alors qu’une voiture a été fracturée.
Les manifestants ont aussi lancé des projectiles, dont des fruits, sur les forces de forces de l’ordre. Les policiers ont tenté de les disperser à l’aide de lacrymogènes.
Cette manifestation était organisée à l’appel de syndicats, avec pour revendications les questions des salaires, des services publics, de protection sociale et de transition écologique.
De nombreux dirigeants de gauche, comme le leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième au premier tour de l’élection présidentielle le 10 avril, et le patron du Parti socialiste Olivier Faure étaient présents dans le cortège.
Partout en France, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé pour le 1er mai, dans un contexte très politique après la présidentielle, qui a vu la victoire, au second tour le 24 avril, du président sortant Emmanuel Macron face à la candidate d’extrême droite Marine Le Pen.
À Marseille, portant un drapeau «pour l’union populaire» (de la gauche), Martine Haccoun, médecin retraitée de 65 ans, a expliqué être venue «montrer qu’on n’a pas donné à Macron un blanc-seing pour cinq ans, on a voulu faire barrage à Mme Le Pen».
Diplômé d’une grande université américaine, Luigi Mangione est issu d’une famille riche et influente de Baltimore. Des problèmes physiques et psychologiques l’auraient poussé à abandonner cette vie pour s’isoler, puis assassiner le PDG de UnitedHealthcare. Voici l’histoire d’un meurtrier hors norme.