Ducharme doit se fâcher Ducharme doit se fâcher
TVA Nouvelles
Dominique Ducharme fait ce que tous les entraîneurs font : il protège ses vétérans. Mais ça ne fonctionne plus. S’il ne désire pas être la prochaine tête à tomber chez le Canadien, l’entraîneur-chef devra accepter de froisser certains ego et faire place aux joueurs les plus méritants.
Ducharme est un bon entraîneur et un bon gars. Tout le monde sympathise avec lui en ce moment parce qu’il se retrouve dans une situation extrêmement difficile. En bon homme de hockey, il refuse depuis le début de la saison de blâmer qui que ce soit lors de ses points de presse d’après-match. De toute évidence, il ne livre pas le fond de sa pensée afin de ne froisser personne à l’interne.
Par contre, il va falloir que ça change. Il va falloir qu’il reconnaisse publiquement que Tyler Toffoli, Jonathan Drouin, Jeff Petry ou Josh Anderson ne livrent pas la marchandise. Tout comme il va devoir admettre que Christian Dvorak est une énorme déception depuis son arrivée à Montréal.
Il va falloir qu’il se fâche.
S’il ne le fait pas, c’est dommage, mais l’organisation n’aura pas le choix de lui trouver un remplaçant.
Il y avait deux retours importants à l'entraînement du Canadien vendredi matin au Centre Bell.
Si Brady Tkachuk avait admis après les fameux combats de samedi qu’un groupe de discussion a été créé pour planifier les altercations, les joueurs canadiens préfèrent de leur côté utiliser le même moyen pour se remémorer leurs bons coups, semble-t-il.
Les frères Matthew et Brady Tkachuk n'ont pas hésité à y aller de ce «trash talk» (des insultes) dans lequel ils excellent sur la glace, durant la Confrontation des 4 nations. Ils ont aussi émis quelques déclarations dans les médias, à l'approche des matchs entre le Canada et les États-Unis.
L’événement est souhaité et attendu depuis longuement, et la patience de milliers de partisans ou de néophytes du hockey sera récompensée ce soir : le duel-revanche Canada-États-Unis aura lieu au TD Garden de Boston, avec sur la table le titre de la Confrontation des 4 nations.
Avec le niveau de jeu semblable des Canadiens et des Américains, il ne serait pas surprenant de voir la finale de la Confrontation des 4 nations se rendre en prolongation. À travers les années, celle-ci a donné de très grands moments du hockey international.
La perte du défenseur Charlie McAvoy fera mal aux États-Unis en finale de la Confrontation des 4 nations, mais pourrait être encore plus douloureuse pour les Bruins de Boston.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a pris la parole sur les réseaux sociaux jeudi matin afin d’exprimer son soutien à la formation de son pays qui disputera la finale de la Confrontation des 4 nations en soirée, match qu’il surveillera à distance.
La récente pause des activités régulières de la Ligue nationale de hockey ne semble pas avoir atténué la frustration reliée aux nombreuses défaites chez le Canadien de Montréal, les contacts à l’entraînement de mercredi au Centre Bell ayant été peu amicaux.
«Ils ont hué notre hymne national», «on s’est battu trois fois» et «on les a explosés dans LEUR PROPRE STADE». «L’AMÉRIQUE EST DE RETOUR.»
BOSTON | La possible présence de Donald Trump, la guerre économique, le contexte social-politique entre les deux pays qui s’affronteront en finale de la Confrontation des 4 nations : l’enjeu semble plus grand qu’un simple trophée en ferraille.
BOSTON | Matthew Tkachuk a beau être né d’une mère originaire de Winnipeg, il n’a rien de canadien en lui. De tous les joueurs américains, il est sans doute celui qui démontre le plus de patriotisme.
Les dernières semaines ont été plus difficiles pour Lane Hutson, le jeune défenseur perdant quelque peu sa touche magique, mais son entraîneur sait qu’il a toutes les qualités nécessaires pour rebondir.
Le retour au jeu tant attendu de David Reinbacher aura lieu mercredi soir du côté du Rocket de Laval.