Dubreuil souhaite que l'attente soit moins longue
Le Journal de Montréal
PÉKIN | Premier québécois à monter sur le podium d’une épreuve individuelle en longue piste depuis les trois médailles de Gaétan Boucher aux Jeux de Sarajevo en 1984, Laurent Dubreuil estime qu’il ne faudra pas attendre aussi longtemps avant que pareil scénario se reproduise.
«J’espère gagner une autre médaille en 2026, a lancé le champion mondial sur 500m avec le sourire mais, outre moi, on n’aura pas à attendre aussi longtemps avant qu’un autre Québécois gagne une médaille olympique. Avec l’Anneau intérieur [à Québec], nous avons maintenant les équipements pour intéresser et former une relève de qualité.»
Dix ans de durs labeurs
Dubreuil et son entraîneur Gregor Jelonek tirent une grande fierté d’avoir développé un vice-champion olympique dans des conditions difficiles.
« Participer aux Jeux olympiques, c’est un travail de longue haleine et j’ai patiné dix ans dans des conditions exécrables et six mois dans des bonnes conditions, a raconté le patineur de 29 ans. On avait besoin d’un anneau intérieur.»
« Même si plusieurs n’y croyaient pas, nous avons toujours crû que c’était possible de développer à Québec des patineurs parmi les meilleurs au monde, de renchérir Jelonek. À l’exception des derniers mois, ça fait 13 ans qu’on s’entraîne dans la pluie, la neige, le froid et qu’on voyage beaucoup. Je suis très fier. C’est un gros accomplissement que nous venons de réussir et les jeunes vont maintenant croire que c’est possible.»
Servir d’inspiration
En longue piste, deux Québécois sont montés sur le podium depuis les sacres de Boucher, mais dans la poursuite par équipe. Mathieu Giroux a gagné l’or en 2010 à Vancouver et Valérie Maltais a fait de même il y a quelques jours à Pékin.
«Si Gaétan a inspiré toute une génération de patineurs dont mes parents (Robert Dubreuil et Ariane Loignon ont tous les deux participé aux Jeux) qui ont de nombreuses histoires à raconter à son sujet, j’espère en inciter quelques-uns à opter pour le patinage longue piste, a-t-il souligné. J’espère connaître une longue carrière comme Charles Hamelin et devenir un leader positif. Il ne me manquait rien pour être heureux, mais cette médaille est un bonus.»
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!