
Donald Trump va se défendre au procès civil qui menace son empire immobilier
Le Journal de Montréal
Donald Trump s'était lancé en politique après avoir fait fortune dans les affaires: lundi, celui qui espère diriger à nouveau les États-Unis sera entendu lors d'un procès civil à hauts risques à New York, accusé d'avoir gonflé sa fortune de manière colossale pour séduire les banques.
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«Gonflé à bloc» selon son fils Eric, l'ancien président des États-Unis, 77 ans, doit s'asseoir à 10 h (15 h GMT) lundi à la gauche de son juge, Arthur Engoron, un autre septuagénaire avec lequel il entretient des relations exécrables depuis l'ouverture des débats le 2 octobre.
À l'instar des quatre affaires pénales dans lesquelles il est inculpé et risque des peines de prison, Donald Trump n'a cessé d'attaquer le magistrat, un «voyou», «dérangé», «haineux», qui ferait «le sale boulot» des démocrates.
De son côté, le juge l'a réprimandé, puis sanctionné de deux amendes, de 5.000 puis 10.000 dollars, pour avoir mis en cause sa greffière.
Donald Trump sera interrogé par le parquet général de l'État de New York, lors de ce procès civil sans jury, dans lequel sont aussi poursuivis ses deux enfants, Donald Jr et Eric, vice-présidents exécutifs de la Trump Organization, une myriade de sociétés gérant gratte-ciel de logements et de bureaux, hôtels de luxe, résidences et golfs dans le monde entier.
Lors de sa première déposition dans le cadre de l'enquête, le 10 août 2022, il avait dénoncé, en préambule, «la plus grande chasse aux sorcières dans l'histoire de notre pays», menée à ses yeux par la procureure générale de l'État de New York, Letitia James, avant de garder le silence.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.