Donald Trump diabolise encore les migrants, Kamala Harris cible les électeurs modérés
Le Journal de Montréal
Donald Trump a encore diabolisé les migrants vendredi, en promettant que son éventuel retour à la Maison-Blanche signerait la «libération» d'une «Amérique occupée», en contraste total avec sa rivale Kamala Harris et son opération séduction auprès des électeurs centristes.
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«Aujourd'hui, l'Amérique est connue dans le monde entier comme l'Amérique occupée. Nous sommes occupés par une force criminelle», a lancé le milliardaire républicain à une foule enthousiaste dans le Colorado.
Le 5 novembre, date de la présidentielle, «sera le jour de la libération de l'Amérique», a-t-il ajouté, sous les acclamations.
Le tribun de 78 ans avait choisi son décor pour son discours quasiment entièrement focalisé sur l'immigration: Aurora, petite ville de l'Ouest américain qu'il brandit faussement depuis des semaines comme une cité où des migrants criminels auraient «pris le pouvoir».
Kamala Harris est une «criminelle», qui «a importé une armée d'étrangers illégaux membres de gangs et de migrants criminels des donjons du tiers-monde», a-t-il fustigé. «Ici, nous en avons l'exemple le plus éclatant.»
Aurora a défrayé la chronique cet été à cause d'une vidéo diffusée en boucle par la sphère trumpiste, où l'on voit des Latino-Américains en armes forcer des appartements.
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