
Des proches de combattants d'Azovstal appellent à l'aide le président chinois
Le Journal de Montréal
Des proches de combattants ukrainiens piégés dans l'aciérie d'Azovstal, dernière poche de résistance aux forces russes dans le port stratégique de Marioupol, ont lancé samedi un appel à l'aide au président chinois Xi Jinping, lui demandant d'aider à leur évacuation.
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«Il y a dans le monde une personne à laquelle Poutine aurait du mal à dire non. Nous sommes sûrs que la Chine, forte et noble, peut prendre des décisions difficiles pour une bonne cause», a lancé, lors d'une conférence de presse à Kiev, Natalia Zarytska, l'épouse d'un combattant.
«Nous appelons son Excellence, le président chinois Xi Jinping, à faire preuve (...) d'une grande sagesse orientale et à oeuvrer pour sauver les défenseurs de Marioupol», a-t-elle ajouté, dans une salle où avait été accroché un portrait du dirigeant chinois.
Citant des messages envoyés par son mari, elle a affirmé que les Russes faisaient délibérément traîner les choses, pour prolonger «la torture» des combattants.
Les quelque 1000 soldats ukrainiens toujours présents dans les galeries souterraines de cette immense aciérie - dont quelque 600 sont blessés, selon un de leurs commandants - «essuient des tirs de tous les types d'armes possibles, depuis la mer, depuis le sol et les airs, y compris avec des armes interdites», a-t-elle ajouté. «Ce n'est pas la guerre, c'est le massacre.»

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.