
Des alliés de l’Ukraine aux portes de la Russie
Le Journal de Montréal
Des alliés de l’Ukraine membres de l’OTAN ont commencé dans les derniers jours à déplacer des militaires et de l’équipement en réponse à l’invasion russe.
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Pour l’instant, ces renforts ont été déployés en périphérie de l’Ukraine plutôt qu’au cœur des régions touchées par les frappes. Plusieurs pays de l’OTAN ont toutefois envoyé des armes et des munitions à l’armée ukrainienne.
Le premier ministre Justin Trudeau, par exemple, a annoncé que le Canada allait envoyer 450 militaires en Europe. Parmi ceux-ci, 120 soldats de Valcartier sont envoyés en Lettonie.
En plus, vendredi, l’OTAN a décidé de déployer certains éléments de sa Force de réaction, composée de 40 000 soldats. Parmi ceux-ci se trouvent 8000 militaires faisant partie d’une force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation.
Voici un aperçu des mouvements effectués depuis le début de la crise.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.