
Début du sommet virtuel entre Biden et Xi
Le Journal de Montréal
Joe Biden et Xi Jinping ont entamé lundi un sommet virtuel très attendu, le président américain soulignant le besoin de «garde-fous» pour éviter «un conflit» entre les deux pays et le président chinois plaidant pour une meilleure «communication».
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Joe Biden a assuré que «la compétition entre les deux pays ne devait pas se transformer en un conflit, qu’il soit intentionnel ou non», lors de cet échange qui intervient alors que les contentieux s’accumulent entre Washington et Pékin, à propos de Taïwan, mais aussi des échanges commerciaux ou encore des droits de l'homme.
«La Chine et les États-Unis doivent améliorer leur communication et leur coopération», a affirmé de son côté Xi Jinping, qui s’est dit heureux de voir «son vieil ami», pour la première fois par écrans interposés, alors que leurs deux précédents échanges s’étaient faits au téléphone.
«Je suis prêt à travailler avec vous», a poursuivi le président chinois.
La conversation entre les deux leaders, qui a débuté à 19h45, heure de Washington, pourrait durer «quelques heures», avait précisé la porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki plus tôt dans la journée.
Mais à Washington comme à Pékin, on tempère les attentes sur cette discussion, qui ne devrait pas déboucher sur «des résultats concrets», a averti la Maison-Blanche.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Zhao Lijian a dit lundi que les deux dirigeants «auront un échange de vues franc, profond et complet» sur leurs relations bilatérales, qui se trouvent à «un carrefour critique».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.