
Crimes de guerre: Poutine mériterait d’être en prison pour ses crimes
Le Journal de Montréal
L’attaque de l’armée russe en Ukraine par leur président, Vladimir Poutine, correspond à un crime de guerre, selon un expert.
«C’est très clair que des crimes de guerre ont été commis, si l'on regarde la définition. C’est un crime de guerre si l'on dirige intentionnellement des attaques vers des bâtiments consacrés à la religion et à la santé», mentionne Daniel Turp, professeur émérite en droit international à l’Université de Montréal.
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Le Statut de Rome qui décrit ce genre de crimes est conforme, puisque l’Ukraine a accepté que ce traité soit applicable.
Cependant, M. Poutine pourrait faire face à des accusations plus graves, car il a clairement organisé une opération qui visait à perturber la paix.
«Le crime le plus grave, c’est celui d’agression, parce que M. Poutine est coupable d’un grand crime contre la paix, comme on l’appelait maintenant un crime d’agression, et c’est lui-même et tous ceux qui l’entourent qui l’ont mentionné», dit-il.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.