
COVID-19 au Brésil: la divulgation d'un rapport incriminant Bolsonaro reportée
Le Journal de Montréal
Le Sénat du Brésil a annoncé dimanche le report d’une journée, de mardi à mercredi, de la divulgation très attendue d’un rapport d’une commission d’enquête censé incriminer Jair Bolsonaro pour sa politique jugée irresponsable et « criminelle » durant la pandémie de coronavirus..
• À lire aussi: Covid au Brésil: Bolsonaro face à ses accusateurs du Sénat
• À lire aussi: Brésil : Bolsonaro dit qu’il se cache pour pleurer dans les toilettes
• À lire aussi: Bolsonaro renonce finalement à se faire vacciner
Les sénateurs souhaitaient avoir une journée supplémentaire pour débattre du contenu de ce rapport de 1 000 pages, qui sera finalement « lu mercredi par le rapporteur Renan Calheiros », a annoncé le président de la commission, Omar Aziz, sur Twitter.
Et le vote pour l’approbation de ce rapport par la commission, prévu initialement ce mercredi, aura lieu la semaine suivante, le 26 octobre, a-t-il ajouté.
Vendredi, Renan Calheiros avait annoncé au moins 11 chefs d’accusation contre le président, dont « homicide par omission », « charlatanisme » et « crime contre l’humanité ». Plusieurs ministres et trois fils de Jair Bolsonaro devraient également être incriminés.
Les analystes estiment toutefois que ce rapport n’aura qu’un impact symbolique à court terme, le dirigeant d’extrême droite disposant encore du soutien nécessaire au Parlement pour faire barrage à une éventuelle procédure de destitution.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.