Cinq décisions prises en 2024 qui ont mal vieilli
Le Journal de Montréal
Qui dit nouvelle année dit aussi résolutions! Mais, parfois, avant de regarder vers l’avant, ça ne fait pas de mal de faire une rétrospective de notre année, question de nous demander si certaines de nos décisions auraient pu être différentes.
On souhaite d’ailleurs à certains athlètes ou dirigeants de faire un peu d’introspection parce que, avec du recul, certaines de leurs décisions en 2024 n’ont pas très bien vieilli!
On vous en présente quelques-unes.
Oui, c’est beau, Paris. En drone, c’est magnifique.
Si vous êtes en mesure de trouver une décision qui a moins bien vieilli dans le monde du sport en 2024 que cette stratégie complètement illégale de l’équipe canadienne de soccer féminin aux derniers Jeux olympiques, vous remporterez deux morceaux de robot. Rappel des faits: un employé de Canada Soccer a été pris en flagrant délit d’espionnage quelques jours avant le premier match du Canada aux Jeux. Il faisait voler un drone au-dessus de l’entraînement de la Nouvelle-Zélande, prochaine adversaire des Canadiennes.
Il s’est ensuivi un véritable scandale qui a éclaboussé le Comité olympique canadien au grand complet, et où il a finalement été découvert qu’il s’agissait d’une pratique commune à Canada Soccer, instaurée par l’ancien entraîneur de l’équipe nationale John Herdman. Les joueuses, qui n’avaient rien à voir avec l’incident, ont été pénalisées de six points au classement, mais sont tout de même parvenues à atteindre les quarts de finale, s’inclinant contre l’Allemagne.
L’entraîneuse de l’équipe, Bev Priestman, a été congédiée quelques mois plus tard.
Les plus grands défenseurs de la reconstruction du CH sauteront aux barricades en prétextant que Jake Allen était vieillissant et qu’il commandait un salaire de 3,85M$, le rendant tout à fait inutile au CH dans le contexte.
On comprend tout ça.