Canadien: «J’ai traversé une année folle» - Tanner Pearson
Le Journal de Montréal
Il y a pratiquement un an, Tanner Pearson jonglait dans sa tête entre un retour au jeu ou abandonner. Pour reprendre ses mots, les deux scénarios restaient plausibles à 50%.
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« J’ai traversé une année folle, a dit Pearson à son premier bain de foule avec les médias montréalais. C’est le moins que je puisse dire. J’ai vécu plusieurs épreuves, mais je suis heureux de mon progrès. Si on m’avait dit il y a pratiquement un an que j’étais pour revenir à ce niveau, je l’aurais pris immédiatement. »
Une blessure à la main gauche l’a hanté la saison dernière. Il s’est blessé le 9 novembre dans un revers de 5 à 2 des Canucks contre le Canadien au Centre Bell.
« C’était un jeu étrange, s’est-il remémoré. Je fonçais dans le coin et mes doigts se sont écartillés. »
Pearson a finalement subi une opération pour sa main gauche au mois de novembre, mais il a ensuite perdu beaucoup de temps en raison d’une infection suivant la chirurgie. Il aurait passé sous le bistouri à cinq reprises depuis la première intervention.
Questionné sur ce sujet, le numéro 70 n’avait pas trop le cœur à revenir sur cette histoire.
« Je n’aurais pas assez de temps pour expliquer ça. »
« Je ne rentrerai pas dans les détails pour les opérations, a-t-il poursuivi. Je sais que les gens aimeraient le savoir. C’est un gros sujet. Mais je n’en parlerai pas. »
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.