
Boris Johnson veut « reconstruire en mieux » après le Brexit
Le Journal de Montréal
Le premier ministre britannique Boris Johnson a dit samedi sa détermination à « reconstruire en mieux » après le Brexit, malgré une crise des approvisionnements au Royaume-Uni exacerbée par la sortie du pays de l’Union européenne.
• À lire aussi: Pénuries d'essence au Royaume-Uni: médecins et autres travailleurs essentiels inquiets
• À lire aussi: Pénurie d’essence au Royaume-Uni: le gouvernement appelle l’armée à se tenir prête
« Nous n’avons pas enduré la COVID pour revenir à la situation qui prévalait avant », a déclaré le dirigeant avant le début, dimanche, de la conférence annuelle de son Parti conservateur à Manchester (nord-ouest de l’Angleterre).
Soulignant que son gouvernement avait tenu sa promesse de campagne en réalisant le Brexit et qu’il avait vacciné massivement contre la COVID-19, il a assuré vouloir prendre des « décisions audacieuses » pour répondre aux priorités des Britanniques, comme l’emploi, la sécurité et le changement climatique.
« Tout ceci montre que nous tenons parole, et il est maintenant temps d’aller plus loin, non seulement pour se remettre, mais aussi reconstruire en mieux », a-t-il ajouté.
Prévue de dimanche à mercredi, la grande conférence annuelle des tories, la première en personne depuis deux ans en raison du coronavirus, représente une occasion pour le leader conservateur de s’exprimer devant ses troupes. Son discours est prévu mercredi.
Arrivé au pouvoir en juillet 2019, vainqueur des élections générales organisées quelques mois plus tard sur la promesse de « réaliser le Brexit », M. Johnson, 57 ans, doit à présent convaincre les Britanniques des bienfaits de la sortie de l’UE qu’il a tant vantés.
Il est actuellement confronté à de multiples crises, comme la hausse du prix du gaz et des pénuries dans les supermarchés et les stations-service dues à un manque de chauffeurs routiers.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.