Bellemare allergique à la réplique «oui, mais»
Le Journal de Montréal
DENVER | Il y a des joueurs avec des personnalités fascinantes au sein de la LNH. Pierre-Édouard Bellemare n’a jamais obtenu le statut de grande étoile, mais il se démarque par son caractère unique et son parcours atypique.
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À 37 ans, Bellemare sait qu’il y a un plus long chemin derrière lui que devant. Il lui restera encore une saison à son contrat avec le Lightning de Tampa Bay l’an prochain. Arrivé sur le tard à 29 ans avec les Flyers de Philadelphie, il en sera à sa neuvième saison dans la meilleure ligue au monde.
Depuis déjà quelques années, le centre du Lightning répond à des questions sur ses plans après le hockey. On lui a prédit plus d’une fois une carrière derrière un banc.
« C’est marrant puisqu’on m’a posé souvent la question à savoir si je voulais devenir un entraîneur, a répliqué Bellemare. Avec toutes mes organisations dans la LNH, on m’a toujours parlé de ce sujet. Ça pouvait venir d’un entraîneur ou d’un dirigeant. Ils me conseillaient de leur parler de mes plans le jour où j’arrêterai de jouer au hockey. On me dit souvent que j’étais pour finir comme coach. »
Trop de joueurs sur le banc
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.