
Au procès de Ghislaine Maxwell, une victime raconte comment elle a été agressée sexuellement
Le Journal de Montréal
«Jane» avait 14 ans quand Ghislaine Maxwell l'a approchée pour la première fois: au procès à New York de l'ancienne compagne du milliardaire américain Jeffrey Epstein, accusé de crimes sexuels, mais décédé, une témoin clé de l'accusation a raconté mardi comment le couple l'avait abordée puis amadouée avant d'abuser d'elle.
• À lire aussi: Trump, Clinton et le prince Andrew parmi les passagers de Jeffrey Epstein
• À lire aussi: Le procès de Ghislaine Maxwell, «rabatteuse» présumée d'Epstein, s'est ouvert à New York
Au deuxième jour de ce procès devant le tribunal fédéral de Manhattan, où l'ex-mondaine britannique née en France encourt la prison à vie pour trafic sexuel, cette victime, dont l'anonymat était protégé, a décrit l'emprise du couple sur sa vie d'adolescente il y a 27 ans.
Première des quatre témoins cités par les procureurs, elle a aussi accusé Ghislaine Maxwell, 59 ans, d'avoir été présente et parfois participé aux agressions sexuelles commises par Epstein.
«Terrifiée»
«J'étais figée par la peur (...), j'étais terrifiée et je me sentais dégoûtante. J'avais honte», a-t-elle expliqué, pleurant plusieurs fois durant son témoignage.
Ghislaine Maxwell l'avait abordée pour la première fois en 1994, près d'une colonie de vacances artistique dans le Michigan, alors qu'elle mangeait des glaces avec des amis.
Rapidement, Epstein s'était joint à eux. Le couple, après s'être intéressé aux activités artistiques de «Jane», lui avait demandé son numéro de téléphone, car l'adolescente vivait le reste de l'année à Palm Beach, en Floride, où le milliardaire américain avait une résidence.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.