
Attaque du Capitole: Steve Bannon inculpé pour avoir refusé de témoigner au Congrès
Le Journal de Montréal
Washington | Steve Bannon, proche allié de l’ex-président Donald Trump, a été inculpé «d’outrage au Congrès» pour son refus de participer aux investigations sur l’assaut contre le Capitole le 6 janvier, a annoncé vendredi le ministère américain de la Justice.
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L’ancien conseiller de 67 ans, qui avait été l’un des artisans de la campagne présidentielle victorieuse de M. Trump en 2016 avant de tomber en disgrâce, est poursuivi pour avoir refusé de témoigner et de transmettre des documents à la commission parlementaire spéciale qui enquête sur l’attaque contre le siège du Congrès.
Malgré sa convocation à la mi-octobre, Steve Bannon ne s’était pas présenté devant les élus en invoquant le droit des présidents à garder certains documents et discussions confidentiels.
Mais selon la commission, cette protection ne s’applique pas car Trump n’est plus président et n’a jamais officiellement fait valoir ce privilège de l’exécutif.
Steve Bannon avait été l’un des artisans de la campagne présidentielle victorieuse du candidat républicain en 2016 avant de tomber en disgrâce. Il n’exerçait aucune fonction officielle le 6 janvier mais semble avoir parlé de la manifestation avec le président au cours des jours précédents, selon la commission d’enquête.
Il encourt entre 30 jours et un an de prison pour chaque chef d’inculpation et sera jugé par un tribunal fédéral. Mais la bataille judiciaire pourrait prendre des mois ou des années, ce qui risquerait de saper l’enquête.
Un autre proche de M. Trump, son ancien chef de cabinet Mark Meadows, a également snobé vendredi une citation à comparaître devant la commission d’enquête, à majorité démocrate.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.