Ambiguïté et incertitude
Le Journal de Montréal
« Dans le cas de Carey, ce n’est pas noir ou blanc. On se retrouve dans une zone grise. On va se parler, mais pour l’instant, on manque d’informations. Il n’est pas à 100 % », dixit Ken Hughes.
« Ai-je eu le sentiment que c’était mon dernier match avec le Canadien ? Effectivement, ce fut une journée très émotive. S’il s’avère que c’est le cas, je m’en souviendrai toute ma vie. Mais pour le moment, je vais chercher à obtenir des réponses à des interrogations. Notamment pourquoi, après un match, mon genou enfle », dixit Carey Price.
« Je suis heureux d’être de retour dans la Ligue nationale. J’adore le hockey. Est-ce que j’ai apprécié chaque minute ? La vie n’offre pas toujours des moments exaltants. Mais c’est justement en pensant aux bonnes expériences que tu oublies parfois les mauvaises passes », dixit Martin St-Louis.
Ce qu’on doit retenir, avant tout, c’est l’avenir incertain de Price.
Une situation pour le moins ambiguë, d’autant plus qu’il consultera un autre médecin parce que sa dernière rencontre avec le chirurgien de New York ne lui a pas plu du tout.
« Je ne crois pas que mon corps me permettrait de disputer 60 matchs si jamais je n’avais plus aucun souci avec mon genou », a aussi ajouté Price.
Incertitude
Ça laisse les décideurs dans l’incertitude, une situation compliquant la réalisation de certains objectifs.
Par moments, Hughes prenait bien son temps avant de répondre à une question au sujet du gardien. Ses hésitations indiquaient-elles qu’il possédait des informations pertinentes, mais qu’il ne pouvait les dévoiler ? C’est fort possible. Le dossier du plafond salarial, du marché des joueurs autonomes sans compensation, des négociations avec certains joueurs, tout est relié à l’état de santé de Price.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.