
Allégations de viol collectif: Nike coupe les ponts avec Hockey Canada
Le Journal de Montréal
L’équipementier de renommée mondiale Nike a confirmé lundi l’arrêt définitif de son entente de commandite avec Hockey Canada malgré l’arrivée de la présidente-directrice générale Katherine Henderson à la tête de cette organisation au début du mois.
L’entreprise avait amorcé son partenariat avec la fédération en 1999, mais l’a mis sur pause l’année dernière en raison des allégations de viol collectif commis par des membres d’Équipe Canada junior en juin 2018. De nombreux commanditaires, dont Telus, Esso et Tim Hortons, avaient pris une décision similaire, jugeant inacceptable la gestion de l’organisation nationale qui a créé un fonds de réserve pour indemniser les victimes d’actes répréhensibles de ses joueurs.
• À lire aussi: Scandale de Hockey Canada de 2018: des équipes s’attendraient à des suspensions
• À lire aussi: Une première femme à la présidence de Hockey Canada: voici ce que vous devez savoir sur Katherine Henderson
«Nous continuerons de fournir les athlètes de Hockey Canada en produits sur glace, comme le prévoit notre entente avec la Fédération internationale de hockey sur glace. Cependant, notre partenariat individuel avec l’association a pris fin», a affirmé Nike dans un message transmis au quotidien The Globe and Mail.
Pour sa part, Henderson dirige une entité ayant subi de multiples bouleversements depuis l’éclatement au grand jour du scandale de London 2018. Les membres du conseil d’administration précédent ont démissionné en bloc, tandis que le gouvernement fédéral – avec la ministre des Sports, Pascale Ste-Onge, en tête – a exigé des comptes à la fédération.
À savoir si les changements convaincront les commanditaires de rentrer au bercail, il semble impossible d’en venir à un constat général. Si Nike a quitté pour de bon, Esso n’a pas encore déterminé la suite à long terme, tandis que Bauer Hockey a donné une nouvelle chance à Hockey Canada.
«Nous croyons qu’il est maintenant temps pour les partenaires corporatifs, les diffuseurs et les leaders de la communauté de soutenir l’association, a indiqué la vice-présidente marketing global de Bauer, Mary-Kay Messier, au Globe and Mail. Il faut néanmoins nous assurer qu’elle soit responsable et qu’elle offre une vision nouvelle reflétant les communautés canadiennes, tout en proposant des expériences enrichissantes et justes pour tous ceux pratiquant le sport», a poursuivi celle ayant déjà œuvré au sein du comité de recrutement de Hockey Canada.

L’art d’effectuer des transactions n’est pas donné à tous les directeurs généraux. Et même pour les plus rusés, un taux de succès de 100% est impossible à obtenir. Dans l’histoire du Canadien, certains trocs ont impliqué des joueurs dont on avait sous-estimé le développement, des vétérans rendus au bout du rouleau ou des joueurs vedettes dont le retour fut loin d’être à la hauteur.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.

Le Canadien doit-il échanger David Savard ou non? Ce dilemme circule abondamment à quelques jours de la date limite des transactions dans la LNH. En fait, la vraie question à se poser est: que rapporterait Savard, sur le marché, et est-ce que ce retour vaudrait vraiment la peine? On a tenté de trouver une réponse.

Le superbe début de saison de Félix Auger-Aliassime s’est poursuivi, vendredi à Dubaï. Pour une troisième fois cette saison, le Québécois a atteint la finale et il sera samedi en quête de son titre le plus prestigieux de la campagne et sera en quête d'un premier titre ATP 500 sur surface dure extérieure.