
Afrique du Sud: la vague Omicron passée sans pic des décès
Le Journal de Montréal
L’Afrique du Sud, où a été détecté le mois dernier le nouveau variant de la COVID-19, a annoncé jeudi avoir passé le pic de la vague Omicron sans hausse importante du nombre des décès.
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« Tous les indicateurs suggèrent que le pays a vraisemblablement passé le pic de la quatrième vague » de la pandémie, a déclaré la présidence dans un communiqué, annonçant la levée de certaines restrictions sanitaires et notamment le couvre-feu nocturne. « Une augmentation marginale du nombre de décès a été constatée dans toutes les provinces », a-t-elle poursuivi.
Les nouvelles contaminations ont baissé de près de 30 % la semaine dernière (89 781), par rapport à la semaine précédente (127 753). Et les admissions à l’hôpital ont diminué dans huit provinces sur neuf: « Bien que le variant Omicron soit hautement transmissible, les taux d’hospitalisation ont été plus faibles que lors des vagues précédentes », a souligné la présidence.
Omicron, qui présente un nombre élevé de mutations faisant craindre une résistance aux vaccins, a été identifié pour la première fois au Botswana et en Afrique du Sud fin novembre. Il est rapidement devenu dominant en Afrique du Sud, provoquant une hausse exponentielle du nombre des contaminations allant jusqu’à plus de 26 000 cas quotidiens mi-décembre, selon les statistiques officielles.
Le variant est actuellement présent dans une centaine de pays, selon l’OMS. Extrêmement contagieux, il touche les personnes vaccinées ainsi que celles ayant déjà été contaminées par le virus.
Pays africain officiellement le plus touché, l’Afrique du Sud compte plus de 3,4 millions de cas et 91 000 décès. Moins de 13 000 cas ont été détectés au cours des dernières 24 heures.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.