
83 tentatives de meurtre: un pilote tente d’éteindre les moteurs d’un avion en plein vol
Le Journal de Montréal
Un pilote qui n’était pas en service a tenté de contrôler un avion de la compagnie Alaska Airlines dans lequel il voyageait comme simple passager.
L’incident est survenu dimanche sur un vol qui reliait Seattle à San Francisco.
Selon CNN, le pilote voyageait dans le cockpit comme il est parfois coutume de le faire dans le monde de l’aviation.
Le suspect, Joseph Emerson, a été arrêté par le Service de police du port de Portland et fait notamment face à 83 chefs de tentative de meurtre et 83 chefs de mise en danger d’autrui.
L’appareil avait été détourné vers Portland pour une menace à la sécurité «crédible», a confirmé Alaska Airlines.
Dans un enregistrement audio diffusé par le site LiveATC.net, on peut entendre le pilote du vol Seattle/San Francisco indiquer à des contrôleurs aériens qu’un «gars essaie d’éteindre les moteurs».
«Il n’a pas l’air d’avoir créé de problème pour le moment [...] Je pense qu’il est maintenant maîtrisé. Nous voulons que les forces de l’ordre soient là à notre arrivée au sol.»
La FAA, qui s’occupe de la régulation et des contrôles de l’aviation civile aux États-Unis, est au courant de l’événement et dit qu’elle collaborera à l’enquête en cours.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé mardi une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une «paix durable» sous «le leadership» de Donald Trump et s’est dit prêt à signer avec le président américain l’accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles, souhaitant «arranger les choses» avec lui.

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des États-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de tarifs douaniers contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide d’Ottawa et de Pékin.

Volodymyr Zelensky a affirmé samedi que le soutien de Donald Trump restait «crucial» pour l’Ukraine et qu’il était prêt «à signer l’accord sur les minéraux qui constituera le premier pas vers des garanties de sécurité», au lendemain de son altercation avec son homologue américain et avant de rencontrer le premier ministre britannique Keir Starmer.